Votre enfant et la bronchiolite

Quels sont les bons gestes si l’enfant est malade ?

  • Suivre les soins et les traitements prescrits par le médecin.
  • Lui nettoyer le nez au moins 6 fois par jour avec du sérum physiologique, en particulier avant de lui donner à boire ou à manger.
  • Lui donner régulièrement de l’eau à boire pour éviter la déshydratation.
  • Fractionner ses repas (lui donner à manger plus souvent et en plus petites quantités).
  • Bien aérer toutes les pièces du logement (particulièrement la pièce où il dort).
  • Ne pas trop le couvrir.
  • Continuer à le coucher sur le dos à plat.
  • Ne jamais fumer près de lui.

à quel moment faut-il s’inquiéter ?

  • Si votre enfant est gêné pour respirer ou s’il a des difficultés pour manger ou téter, consultez rapidement votre médecin habituel.
  • Il examinera votre enfant à la recherche de signes de gravité et prescrira les soins nécessaires. Dans certains cas, des séances de kinésithérapie respiratoire pourront être prescrites.
  • L’hospitalisation est très rarement nécessaire.

Il est préférable de contacter rapidement le 15 si l’enfant se trouve dans un des cas suivants :

  • Il est âgé de moins de six semaines.
  • Il s’agit d’un ancien prématuré âgé de moins de trois mois.
  • Il a déjà une maladie respiratoire ou cardiaque identifiée.
  • Il boit moins de la moitié de ses biberons à trois repas consécutifs.
  • Il vomit systématiquement.
  • Il dort en permanence, ou au contraire, pleure de manière inhabituelle et ne peut s’endormir.

La saison des champignons

Cette année, l’Anses alerte particulièrement sur l’utilisation des applications de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.

Pour prévenir le risque d’intoxication, l’Anses, les centres antipoison et la Direction Générale de la Santé rappellent les bons réflexes, notamment :

  • Ramasser uniquement les champignons connus parfaitement.
  • Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon : pied et chapeau, afin d’en permettre l’identification.
  • Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière (pharmaciens ou associations et sociétés de mycologie).
  • Ne pas cueillir les champignons près de sites potentiellement pollués : bords de routes, aires industrielles, décharges.
  • Bien séparer par espèce les champignons récoltés, pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles.
  • Déposer les champignons dans une caisse, un carton ou un panier, mais jamais dans un sac plastique, qui accélère le pourrissement.
  • Conserver les champignons au réfrigérateur (maximum 4°C) en évitant tout contact avec d’autres aliments et les consommer dans les deux jours après la cueillette.
  • Consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante (20 à 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l’eau bouillante) et ne jamais consommer des champignons sauvages crus.
  • Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants, éviter aux seniors et aux femmes enceinte d’en consommer.
  • Ne pas consommer des champignons identifiés au seul moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.
  • Photographier sa cueillette avant cuisson, en séparant les espèces.
  • En cas d’intoxication : contacter le 15 ou 112 si la personne présente une détresse vitale (perte de connaissance, détresse respiratoire…) ou les centres antipoison en cas d’apparition d’autres symptômes (diarrhées, vomissements, nausées, vertiges, troubles de la vue…).

Campagne d’information sur le cannabis

Santé publique France diffuse une campagne pour mieux comprendre les dommages associés à la consommation de cannabis. Le Cespharm vous propose des outils de communication sur ce thème et un test de repérage d’un usage problématique.

Selon les données du Baromètre santé 2020, le cannabis reste de très loin la substance illicite la plus consommée dans la population française : près de la moitié des adultes l’a expérimentée au moins une fois dans sa vie.

Certains dommages liés à son usage, parmi lesquels les troubles du sommeil, cardio-vasculaires ou cognitifs, demeurent méconnus.

Face à ce constat, Santé publique France diffuse la campagne “Histoires de joints” jusqu’au 17 décembre. Son objectif ? Améliorer les connaissances des consommateurs sur les dommages associés à l’usage de cannabis et déconstruire les idées reçues.

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Vous pouvez joindre Drogues info service au 0 800 23 13 13, de 8h à 2h, 7 jours sur 7. Votre appel est anonyme et gratuit.

Que vous soyez concerné directement ou indirectement par une consommation de drogues, n’hésitez pas à appeler Drogues info service, vous y trouverez :

  • Des professionnels formés aux problèmes d’usage et de dépendance aux drogues
  • Une écoute sans jugement et confidentielle
  • Des informations précises, une aide personnalisée
  • Des orientations adaptées à votre situation