Calendrier vaccinal simplifié 2023

Le calendrier des vaccinations 2023

Le calendrier des vaccinations est susceptible d’être mis à jour en fonction des actualités liées à la vaccination. Les professionnels sont invités à consulter régulièrement le site du ministère chargé de la santé sur lequel est publiée la version datée.

NB : Ce calendrier finalisé en mars 2023 ne prend pas en compte les recommandations qui pourront être émises ultérieurement.

Il ne détaille pas non plus les vaccinations contre la COVID 19 qui figurent sur le site du ministère chargé de la santé dans la rubrique vaccination COVID-19

La saison des champignons

Cette année, l’Anses alerte particulièrement sur l’utilisation des applications de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.

Pour prévenir le risque d’intoxication, l’Anses, les centres antipoison et la Direction Générale de la Santé rappellent les bons réflexes, notamment :

  • Ramasser uniquement les champignons connus parfaitement.
  • Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon : pied et chapeau, afin d’en permettre l’identification.
  • Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière (pharmaciens ou associations et sociétés de mycologie).
  • Ne pas cueillir les champignons près de sites potentiellement pollués : bords de routes, aires industrielles, décharges.
  • Bien séparer par espèce les champignons récoltés, pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles.
  • Déposer les champignons dans une caisse, un carton ou un panier, mais jamais dans un sac plastique, qui accélère le pourrissement.
  • Conserver les champignons au réfrigérateur (maximum 4°C) en évitant tout contact avec d’autres aliments et les consommer dans les deux jours après la cueillette.
  • Consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante (20 à 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l’eau bouillante) et ne jamais consommer des champignons sauvages crus.
  • Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants, éviter aux seniors et aux femmes enceinte d’en consommer.
  • Ne pas consommer des champignons identifiés au seul moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.
  • Photographier sa cueillette avant cuisson, en séparant les espèces.
  • En cas d’intoxication : contacter le 15 ou 112 si la personne présente une détresse vitale (perte de connaissance, détresse respiratoire…) ou les centres antipoison en cas d’apparition d’autres symptômes (diarrhées, vomissements, nausées, vertiges, troubles de la vue…).

Les différents types de masques : quelles différences ?

Masques en tissu, masques chirurgicaux, respirateurs FFP. Il existe de nombreuses incompréhensions concernant la protection offerte par les différents types de masques contre la Covid19. La principale erreur étant de confondre BFE (bactériale filtration efficience) – mesure utilisée pour les masques chirurgicaux et tissus – et PFE (particule filtration efficience) – mesure utilisée pour les respirateurs FFP1, FFP2 et FFP3.

La différence est « de taille » : le BFE mesure la filtration de particules ≥ 3 microns et le PFE mesure la filtration de particules ≥ 0,6 microns (5 fois plus petites que pour le BFE).

Ainsi un masque FFP2 (PFE ≥ 94%) filtre beaucoup mieux les particules qu’un masques chirurgical type II (BFE ≥ 98%).
Par ailleurs, les respirateurs FFP1, FFP2 et FFP3 répondent à des normes pour éviter les fuites d’air vers l’intérieur du masque ce qui n’est pas le cas des masques en tissu ou chirurgicaux.
Tableau récapitulatif des différents masques :
Filtration des particules ≥ 3 microns
Filtration des particules ≥ 0,6 microns
Fuites vers l’intérieur
UNS2 ou « catégorie 2 » ≥ 70%
n/a
n/a
UNS1 ou « catégorie 1 »
≥ 90%
n/a
n/a
type I
≥ 95%
n/a
n/a
type II et type IIR
≥ 98%
n/a
n/a
FFP1
n/a
≥ 80%
≤ 22%
FFP2
n/a
≥ 94%
≤ 8%
FFP3
n/a
≥ 99%
≤ 2%

Rhume, nez qui coule, nez bouché ? Attention : l’utilisation des vasoconstricteurs expose à des risques, soyez vigilants !

Largement utilisés pour le traitement des symptômes liés au rhume, les vasoconstricteurs (Actifed Rhume, Humex Rhume, Rhinadvil Rhume…) exposent à un risque d’effets indésirables dont certains sont rares mais très graves, tels que des infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux.

L’ANSM profite de l’arrivée des premiers frissons de l’hiver pour rappeler les principes clés du bon usage de ces médicaments pour limiter le risque de survenue de ces effets indésirables.

Un vasoconstricteur est un médicament qui vise à décongestionner le nez. Il se présente en association avec un antalgique (paracétamol, ibuprofène) ou un antihistaminique. Certains de ces médicaments, sous forme de comprimés et à base de pseudoéphédrine, sont accessibles sans ordonnance. Aussi, pensez à vérifier que vous pouvez prendre ce médicament et respectez les règles de bon usage.

Si vous souhaitez prendre un vasoconstricteur
  • Informez votre pharmacien de vos antécédents médicaux : il saura vous dire si vous pouvez prendre ce traitement.
  • Respectez toujours la posologie (dose et fréquence de prise) conseillée par votre pharmacien.
  • Ne dépassez pas 5 jours de traitement : consultez votre médecin si vos symptômes persistent ou s’aggravent.
  • N’associez pas ces médicaments avec un autre vasoconstricteur pris par voie orale ou nasale ou un autre médicament contenant du paracétamol, de l’ibuprofène ou un antihistaminique. La composition du médicament est indiquée sur la face principale de la boîte.
  • N’utilisez aucun de ces médicaments chez l’enfant de moins de 15 ans.
  • Les vasoconstricteurs sont fortement déconseillés pendant toute la grossesse et ne doivent jamais être utilisés à partir de la fin du 5e mois de grossesse lorsqu’ils comportent de l’ibuprofène. Demandez toujours l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien avant de prendre ces médicaments si vous êtes enceinte.
  • En cas d’allaitement, les vasoconstricteurs sont strictement interdits.
Si vous avez pris un vasoconstricteur

Soyez attentifs aux symptômes pouvant traduire la survenue d’un accident vasculaire cérébral ou d’un infarctus du myocarde (pour les connaître, consultez le document d’information destiné aux patients). Si un de ces symptômes apparait, arrêtez immédiatement la prise de ce médicament et consultez immédiatement votre médecin.

Attention, ces effets indésirables peuvent survenir quelques soient la dose et la durée d’exposition à ces médicaments.

Pour rappel, le rhume disparait spontanément au bout de 7 à 10 jours sans traitement

Dans l’attente de la guérison spontanée, plusieurs solutions de confort peuvent être adoptées :

  • humidifiez l’intérieur de votre nez avec des solutions de lavage adaptées : sérum physiologique, sprays d’eau thermale ou d’eau de mer…
  • buvez suffisamment
  • dormez la tête surélevée
  • veillez à maintenir une atmosphère fraîche (18-20°C maximum) et aérez régulièrement les pièces