COVID-19 : point épidémiologique du 5 avril 2023

Points clés

En semaine 13, le taux de positivité (à partir des données virologiques SI-DEP) ainsi que les indicateurs de recours aux soins en ville continuaient à augmenter, mais de manière moins marquée que la semaine précédente. Les passages aux urgences étaient stables, tandis que les nouvelles hospitalisations étaient en diminution.

  • Métropole :
    • Taux d’incidence et de positivité en augmentation ou stables dans la majorité des classes d’âge et des régions
    • Taux d’hospitalisation en diminution dans la majorité des régions
  • Outre-mer :
    • Taux d’incidence et d’hospitalisation restant à un niveau très faible

Variants

  • Le recombinant XBB.1.5 semblait se stabiliser avec 59% des séquences lors des enquêtes Flash 11 et 10
  • BA.5 et ses sous-lignages continuaient de diminuer (12% pour Flash S11 vs 17% pour Flash 10)

Prévention

  • Vaccination au 03 avril 2023 (données Vaccin Covid) :
    • 23,4% des 60-79 ans et 26,2% des 80 ans et plus avaient reçu un rappel adapté au variant Omicron ;
    • 24,5% des 60-79 ans et 6,4% des 80 ans et plus avaient reçu une dose datant de moins de 6 et 3 mois respectivement.
  • Dans le contexte d’une circulation toujours active de SARSCoV-2, il reste recommandé de maintenir l’adhésion aux mesures combinées :
    • vaccination à jour contre la COVID-19, notamment par une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron) pour les éligibles primovaccinés ;
    • maintien de l’application des gestes barrières, notamment en cas de test positif et/ou de symptômes, afin de protéger les personnes vulnérables.

COVID-19 : point épidémiologique du 3 novembre 2022

Points clés

En semaine 43, le ralentissement de la circulation du SARSCoV-2 se poursuivait avec des taux de nouvelles hospitalisations et un nombre de décès en diminution.

  • Métropole :
    • Baisse du taux de positivité qui reste toutefois élevé
    • Diminution des taux d’incidence et de positivité issus des tests antigéniques (TAG)
    • Nouvelles hospitalisations et nombre de décès en diminution
  • Outre-mer
    • Taux d’incidence issus des TAG stables ou en baisse dans l’ensemble des territoires

Variants

  • Sous-lignages d’Omicron : BA.5 omniprésent avec 92% des séquences lors de l’enquête Flash S42 (17/10)
  • Parmi les sous-lignages de BA.5, BQ.1.1 toujours en augmentation (31% vs 20% dans Flash S41)

Prévention

  • Vaccination au 31 octobre 2022 (données Vaccin Covid) :
    • 74,5% des 18 ans et plus, ainsi que 82,6% des 65 ans et plus avaient reçu au moins une dose de rappel
    • 33,2% des 60-79 ans (39,2% de ceux qui y étaient éligibles selon le délai depuis la dernière injection) et 39,9% des 80ans et plus (52,0% de ceux qui y étaient éligibles) avaient reçu leur deuxième dose de rappel
  • Dans le contexte d’une circulation du SARS-CoV-2 restant très active et à l’approche de la période hivernale, le respect desmesures combinées demeure primordial :
    • vaccination à jour contre la COVID-19, notamment via une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la soucheinitiale et le variant Omicron du SARS-CoV-2) pour les éligibles primo-vaccinés ;
    • isolement en cas de test positif pour la COVID-19 et/ou de symptômes ;
    • maintien de l’application des gestes barrières : le port du masque, en particulier en présence de personnes âgées ou àrisque de complications ainsi qu’en cas de promiscuité dans les lieux fermés (notamment les transports publics) ou lors de grands rassemblements, le lavage des mains et l’aération des espaces clos.

Les différents types de masques : quelles différences ?

Masques en tissu, masques chirurgicaux, respirateurs FFP. Il existe de nombreuses incompréhensions concernant la protection offerte par les différents types de masques contre la Covid19. La principale erreur étant de confondre BFE (bactériale filtration efficience) – mesure utilisée pour les masques chirurgicaux et tissus – et PFE (particule filtration efficience) – mesure utilisée pour les respirateurs FFP1, FFP2 et FFP3.

La différence est « de taille » : le BFE mesure la filtration de particules ≥ 3 microns et le PFE mesure la filtration de particules ≥ 0,6 microns (5 fois plus petites que pour le BFE).

Ainsi un masque FFP2 (PFE ≥ 94%) filtre beaucoup mieux les particules qu’un masques chirurgical type II (BFE ≥ 98%).
Par ailleurs, les respirateurs FFP1, FFP2 et FFP3 répondent à des normes pour éviter les fuites d’air vers l’intérieur du masque ce qui n’est pas le cas des masques en tissu ou chirurgicaux.
Tableau récapitulatif des différents masques :
Filtration des particules ≥ 3 microns
Filtration des particules ≥ 0,6 microns
Fuites vers l’intérieur
UNS2 ou « catégorie 2 » ≥ 70%
n/a
n/a
UNS1 ou « catégorie 1 »
≥ 90%
n/a
n/a
type I
≥ 95%
n/a
n/a
type II et type IIR
≥ 98%
n/a
n/a
FFP1
n/a
≥ 80%
≤ 22%
FFP2
n/a
≥ 94%
≤ 8%
FFP3
n/a
≥ 99%
≤ 2%

Point épidémiologique COVID-19 du 6 janvier 2021

Très forte progression de la circulation du SARS-CoV-2 liée à la diffusion très rapide du variant Omicron

Publié chaque semaine, le point épidémiologique relatif à la surveillance de la COVID-19 présente une analyse détaillée des indicateurs mis en place par Santé publique France et son réseau de partenaires pour suivre l’évolution de l’épidémie et orienter les décisions publiques.

En semaine 52 (du 27 décembre au 2 janvier), une très forte progression de la circulation du SARS-CoV-2 a été observée sur l’ensemble du territoire (+129%) en lien avec la diffusion très rapide du variant. Le taux d’incidence a atteint 1 908 cas pour 100 000 habitants, soit près de 2% de la population testée positive en S52. Le taux d’incidence corrigé a au minimum doublé dans toutes les classes d’âge. Les plus fortes augmentations du taux d’incidence étaient observées en Outre-mer, notamment à Mayotte (870, +664%) et en Guadeloupe (1 218, +486%). Les nouvelles hospitalisations étaient en hausse dans la quasi-totalité des régions, plus marquée chez les moins de 40 ans, et particulièrement chez les moins de 10 ans. Au 04 janvier, 77,2% de la population totale avait reçu une primo-vaccination complète. Parmi les personnes de 18 ans et plus, 48,4% avait reçu une dose de rappel (72,9% parmi les 65 ans et plus). Avec la vitesse de propagation très élevée du variant Omicron (74% des tests de criblage sont désormais compatibles avec ce variant), l’adhésion rigoureuse à l’ensemble des mesures barrières, dont le port du masque et la réduction des contacts, ainsi que l’aération fréquente des lieux clos et le télétravail sont plus que jamais nécessaires pour tenter de ralentir le nombre de contaminations et protéger les plus vulnérables. L’intensification de la vaccination, y compris le rappel dès trois mois, et le respect de l’ensemble des mesures préconisées en cas de symptôme, de test positif ou de contact à risque, sont indispensables pour limiter les répercussions sur le système de soins.

Plus de 168 000 cas diagnostiqués en moyenne chaque jour et doublement du taux d’incidence

Au niveau national, le taux d’incidence corrigé pour l’effet du jour férié (1er janvier) a très fortement augmenté en semaine 52 pour atteindre 1 908 cas pour 100 000 habitants (vs 835 en S51, soit +129%). En moyenne, plus de 168 000 cas étaient diagnostiqués chaque jour. Le taux de reproduction effectif s’élevait à 1,61 le 1er janvier (vs 1,22 le 25/12), indiquant une accélération marquée de la circulation virale. Le taux d’incidence corrigé a au minimum doublé dans toutes les classes d’âge. Il a été multiplié par trois chez les 70-79 ans (+207%) et les 80-89 ans (+212%). Il s’élevait à 3 606 (+103%) chez les 20-29 ans et 2 905 (+112%) chez les 30-39 ans. Le taux de dépistage corrigé a augmenté (+17%) dans toutes les classes d’âge, à l’exception des 0-9 ans où il était de nouveau en baisse, en lien avec les vacances scolaires (-4%). Le taux de positivité des tests a fortement augmenté et a atteint son plus haut niveau depuis le début de l’épidémie (17,1%, +8,4 points).

En France métropolitaine, le taux d’incidence corrigé était en hausse sur l’ensemble du territoire et atteignait 3 036 (+115%) en Île-de-France, 2 444 en Corse (+135%) et 2 072 (+106%) en Auvergne-Rhône-Alpes. En Outre-mer, le taux d’incidence corrigé a très fortement augmenté dans toutes les régions. Il a atteint 1 281 (+92%) à La Réunion et 1 218 (+486%) en Guadeloupe. Mayotte a connu la plus forte progression du taux d’incidence (870, +664%) et des nouvelles hospitalisations.

Augmentation des nouvelles hospitalisations et stabilisation des admissions en soins critiques à des niveaux élevés

Le nombre de nouvelles hospitalisations a augmenté (+18%) alors que les admissions en soins critiques sont restées stables (-3%). Au 04 janvier, 20 252 patients COVID-19 étaient hospitalisés, dont 3 678 en soins critiques. Parmi l’ensemble des patients COVID-19, la part des patients hospitalisés pour prise en charge de la COVID-19 était stable ces dernières semaines (84% en S52 vs 86% en S51 pour les hospitalisations et 94% vs 95% pour les soins critiques). Le nombre de décès a augmenté de 6%, représentant 1 275 décès dont 59 en ESMS.

En France métropolitaine, le nombre de nouvelles hospitalisations a augmenté dans la quasi-totalité des régions. En Outre-mer, Mayotte a connu la plus forte progression des nouvelles hospitalisations. Les nouvelles admissions à l’hôpital étaient également en hausse en Guyane et à La Réunion.

Omicron : que savons-nous à ce jour sur son impact sur la population ?

Les analyses préliminaires du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis et d’Israël suggèrent un risque d’hospitalisation réduit pour Omicron par rapport aux autres variants (de 56% à 81%), mais ces données sont à interpréter avec précaution car les cas d’infection sont encore majoritairement observés chez une population jeune, et donc moins à risque.

En France, les données du réseau OSCOUR® montrent un taux d’hospitalisation après passage aux urgences pour suspicion de COVID-19 en baisse depuis deux semaines (36% en S52 vs 50% en S50) alors que le taux d’hospitalisation après passage toutes causes est resté stable. Elles suggèrent ainsi une moindre gravité des cas ayant eu recours aux urgences pour suspicion de COVID-19 sur les deux dernières semaines (au cours desquelles le variant Omicron est devenu majoritaire). Cette interprétation précoce est à prendre avec prudence.

Premières investigations sur les cas Omicron

En complément, pour décrire les caractéristiques des premiers cas détectés d’infection par Omicron, Santé publique France et les Agences régionales de santé ont investigué 338 cas confirmés. La majorité était symptomatique (89% ; 283/317*), mais de façon bénigne, ce qui peut être lié à l’âge des cas (médiane de 32 ans*) et à la faible proportion d’entre eux qui présentaient des facteurs de risque (34/260, soit 13%*). Par ailleurs, 95% n’avaient pas reçu une dose de rappel. Seuls cinq cas ont été hospitalisés (5/225 ; soit 2%*), dont aucun en réanimation. Parmi eux, trois n’étaient pas vaccinés (dont un rapportant une précédente infection), et un était primo-vacciné avec une dose de rappel.Ces résultats préliminaires doivent être interprétés avec prudence. Ils suggèrent toutefois une moindre sévérité de l’infection par Omicron, ce qui est cohérent avec les analyses publiées par d’autres pays. (*sur la base des données disponibles)

74% des tests criblés compatibles avec Omicron

La stratégie de criblage déployée en France vise à détecter de manière réactive des mutations ayant un impact sur le transmissibilité, la gravité ou l’échappement à l’immunité. Certains profils de mutation permettent de suspecter la présence de certains variants. La stratégie de criblage est régulièrement adaptée pour suivre au plus près les virus circulants. Depuis le 20 décembre 2021, cette stratégie cherche les mutations E484K (sous le code A dans la base de données SI-DEP) et L452R (sous le code C), et un panel de mutations plus spécifiques d’Omicron (sous le code D).

Depuis le 6 janvier 2022, Santé publique France met à disposition en open data cinq nouveaux indicateurs sur 7 jours glissants. Ils sont disponibles quotidiennement sur la plateforme Géodes et le site data.gouv.fr et déclinés à l’échelle nationale et régionale. Le tableau de bord InfoCovidFrance évolue également.

En semaine 52, la proportion de prélèvements A0C0 (compatibles avec Omicron car ne portent pas les mutations E484K et L452R) a augmenté de manière importante (74%, soit 259 794 résultats, vs 42% en S51), avec des disparités régionales. En effet, en France métropolitaine, la proportion de A0C0 variait entre 51% en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 90% en Île-de-France. La proportion de A0C0 était aussi en hausse en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion même si elle restait plus faible qu’en métropole. Inversement, la proportion de prélèvements positifs criblés portant la mutation L452R (portée principalement par le variant Delta) continuait de diminuer, avec 25,9% en S52 (vs 57,1% en S51).

Les données de séquençage, qui seules permettent d’identifier les variants, confirment une augmentation rapide de la diffusion d’Omicron en France métropolitaine : il représentait 10,7% des séquences interprétables dans l’enquête Flash S50 et 49% dans l’enquête Flash S51.

Près de 73% des 65 ans et plus ont reçu leur dose de rappel

Le 4 janvier 2022, l’estimation de la couverture vaccinale en population générale à partir de Vaccin Covid était de 77,2% pour une primo-vaccination complète et de 38,1% pour la dose de rappel. Parmi les 12 ans et plus, 89,8% avaient reçu une primo-vaccination complète. Parmi les 18 ans et plus, 48,4% avaient reçu une dose de rappel et 59,4% de ceux qui étaient éligibles au rappel à cette date l’avaient effectivement reçu. Parmi les 65 ans et plus, 72,9% avaient reçu une dose de rappel et 82,4% de ceux qui étaient éligibles au rappel à cette date l’avaient reçu. En outre, 2,5% des enfants âgés de 10 à 11 ans avaient reçu une première dose de vaccin (0,6% pour les 5 à 9 ans). Au 4 janvier 2022, 93,0% des résidents en Ehpad ou USLD avaient reçu une primo-vaccination complète et 67,1% avaient reçu un rappel. Le pourcentage de ces résidents éligibles au rappel et l’ayant effectivement reçu était de 73,5%. Par ailleurs, 58,6% de professionnels exerçant en Ehpad ou USLD éligibles à la dose de rappel avaient effectivement reçu cette dose. Ce pourcentage était de 78,6% pour les professionnels libéraux et de 59,8% pour les professionnels salariés.

Des écarts ont été constatés au niveau départemental entre les données SIDEP reçues par Santé publique France ces derniers jours et celles à disposition des ARS. Les indicateurs épidémiologiques (taux d’incidence, taux de positivité et taux de dépistage) à l’échelle départementale sont donc momentanément indisponibles. Les indicateurs régionaux sont peu impactés, à l’exception des régions Bourgogne-Franche-Comté et Martinique, et permettent d’avoir une visibilité sur la dynamique de l’épidémie en région. Les indicateurs nationaux ne sont pas impactés. Tous les acteurs sont mobilisés pour une résolution dans les meilleurs délais.

QUI PEUT SE FAIRE REMBOURSER LES AUTOTESTS ?

Conditions de prise en charge par votre pharmacien

  • pour les cas contact présentant un schéma vaccinal complet dans le cadre du contact tracing. Le résultat du test RT-PCR ou du test antigénique et une attestation sur l’honneur doivent être présentés pour se faire délivrer en officine les autotests préconisés ;
  • pour certaines catégories de professionnels qui travaillent auprès des personnes âgées et des personnes en situation de handicap :
    • les professionnels travaillant au sein de services d’aide à domicile :
      • service d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) en service prestataire,
      • intervenants mandataires, particuliers employeurs,
      • salariés des services de soins infirmiers à domicile (Ssiad),
      • salariés de service pour personnes handicapées ;
    • les accueillants familiaux.

Pour obtenir des autotests, dans la limite de 10 autotests par mois, sans avancer les frais, il faut présenter au pharmacien un justificatif professionnel. Cela concerne 600 000 professionnels environ. L’objectif : sécuriser leur activité en contact rapproché avec des personnes à risque de développer des formes graves de la Covid-19.

Déclaration sur honneur AUTOTESTS_VDDGOS

Raccourcissement à 3 mois du délai entre la primo-vaccination et le rappel

Compte tenu des données épidémiologiques et de la progression du variant omicron sur le territoire national, la campagne de vaccination doit encore s’accélérer afin que nos concitoyens soient mieux protégés face au virus.

Dans son avis du 23 décembre 2021 , la Haute Autorité de santé (HAS) recommande que l’administration d’une dose de rappel puisse désormais être réalisée à partir de 3 mois après la primovaccination chez les personnes âgées de plus de 18 ans. Dans son avis du 27 décembre, le Conseil d’Orientation de la Stratégie vaccinale se positionne également en faveur d’un raccourcissement du délai à 3 mois, permettant à une plus grande partie de la population d’avoir son rappel, notamment devant la propagation extrêmement rapide du variant Omicron.

A compter du 28 décembre 2021, le délai entre la primo-vaccination et le rappel passe ainsi à 3 mois pour les personnes âgées de 18 ans et plus. Autrement dit, 3 mois après la dernière injection ou infection au Covid-19 si celle-ci est survenue après la vaccination, une personne est désormais éligible au rappel. L’objectif est de permettre à nos concitoyens de recevoir une dose de rappel plus rapidement afin d’être mieux protégés, notamment face à Omicron. Une vaccination complète permet en effet de se prémunir contre le risque des formes graves et d’hospitalisations : le rappel est un bouclier supplémentaire sûr et efficace contre le virus, y compris le variant Omicron.

Conformément à l’avis de la Haute autorité de santé, les adolescents âgés de 12 à 17 ans immunodéprimés et porteurs de comorbidités sont éligibles à la dose de rappel, selon les mêmes modalités que les adultes, c’est-à-dire dès 3 mois après la dernière injection ou infection au Covid-19 si celle-ci est survenue après la vaccination. Les médecins spécialistes peuvent également, sur la base d’une appréciation du rapport bénéfice/risque individuel et au cas par cas, recommander la dose de rappel à tout adolescent vulnérable et à risque de formes graves de Covid-19.

Covid-19 et infections de l’hiver : maintenir les gestes barrières

« Contre la Covid-19, la grippe et les virus de l’hiver, gardons le réflexe des gestes barrières », telle est la signature de la campagne de sensibilisation menée par les autorités de santé. Le Cespharm vous propose la vidéo de la campagne et plusieurs affiches pour promouvoir les gestes de prévention à adopter.

Les derniers résultats de l’enquête CoviPrev (28 octobre – 5 novembre 2021) montrent un relâchement dans le respect des gestes barrières : à peine un français sur 2 déclare se laver régulièrement les mains, saluer systématiquement sans serrer les mains et éviter les embrassades. Seulement 4 français sur 10 déclarent aérer régulièrement leur logement.

Selon les dernières données épidémiologiques de Santé publique France (en date des 8 et 9 décembre 2021), l’épidémie de bronchiolite se poursuit à un niveau élevé en métropole et la circulation du SARS-CoV-2, déjà très intense, continue également de progresser sur tout le territoire.

Au travers de la campagne « Contre la Covid-19, la grippe et les virus de l’hiver, gardons le réflexe des gestes barrières », l’Assurance Maladie, le ministère chargé de la Santé et Santé publique France rappellent l’importance d’appliquer systématiquement les gestes barrières pour limiter la circulation et la transmission des virus saisonniers de l’hiver et de la Covid-19. Ces gestes sont recommandés pour tous, que l’on soit en bonne santé, malade, jeune, âgé, vacciné ou non contre la Covid-19 ou la grippe.