


Alcool-info-service
Alcool-info-service.fr fait peau neuve pour faciliter et accompagner les changements de comportements en matière de consommation d’alcool
Dispositif national d’aide et d’écoute à distance en matière d’alcool et de dépendance piloté par Santé publique France, Alcool-info-service.fr a été entièrement repensé pour améliorer la fluidité et l’accessibilité aux informations et aux conseils. Le site s’enrichit de nouveaux contenus et de nouveaux formats, comme par exemple des podcasts et des témoignages. Objectif de cette refonte : apporter des réponses à toute personne souhaitant s’informer sur l’alcool, agir sur sa consommation, ou celle d’un proche.
Un site ressource pour répondre à toute question ou besoin d’aide en matière de consommation d’alcool
Comment évaluer sa consommation d’alcool ? Comment savoir si on boit trop en soirée ? Comment réduire sa consommation ? Comment dialoguer avec un proche qui boit ? Est-ce que je peux boire pendant ma grossesse ? Les questions sur l’alcool sont multiples et peuvent concerner toute personne, y compris celles qui en consomment peu ou pas. Pour y répondre de manière concrète, Santé publique France a procédé à un vaste travail de refonte de son service dédié, Alcool info service, tant sur la forme que sur le fond, à travers plusieurs axes :
Une information plus accessible et pour tous
Santé publique France s’est concentré sur l’optimisation des contenus du site afin d’en favoriser la compréhension par un large public : consommateurs occasionnels, festifs, réguliers ou dépendants, jeunes consommateurs, entourage (parent de jeunes consommateurs, conjoint…), femmes enceintes. Pour cela, l’Agence a travaillé en respectant la méthode du référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA) et les principes de littératie en santé.
Le travail de refonte a également permis d’adapter le site aux standards digitaux actuels pour s’assurer de la compatibilité sur mobile et améliorer son référencement naturel.
Une tonalité positive et attractive pour encourager à la réflexion et au changement
Une tonalité positive et attractive pour encourager à la réflexion et au changement
Le dispositif vise à favoriser les échanges sur des sujets qui peuvent être sensibles et encourager la réflexion sur sa consommation ou le changement de comportement. A ce titre, le site s’appuie sur une identité graphique nouvelle conçue par l’illustrateur de presse Nishant Choksi et une tonalité positive et chaleureuse, qui incarnent les valeurs socles des dispositifs d’aide à distance en santé : bienveillance, aide et écoute.

Mon Bilan Prévention

Santé sexuelle
L’importance du dialogue et de l’information
Quelques données clés sur la santé sexuelle des Français
Dépistage des infections sexuellement transmissibles
- Le nombre de dépistages des IST bactériennes augmente depuis plusieurs années.
- En 2022, 2,6 millions de personnes ont bénéficié au moins une fois d’un dépistage remboursé d’une infection à Chlamydia trachomatis, 3,0 millions d’un dépistage d’une infection à gonocoque et 3,1 millions d’un dépistage de la syphilis.
- L’Ile-de-France est une région où le taux de dépistage et de diagnostic des IST est élevé, avec notamment un taux de diagnostic de syphilis plus important que dans les autres régions.
Contraception
- Une grossesse sur trois est non prévue et 64 % d’entre elles donnent lieu à une interruption volontaire de grossesse (IVG).
- En 2016, 6,2 % des femmes âgées de 15-49 ans exposées à un risque de grossesse non prévue ont eu recours à la contraception d’urgence au cours des 12 derniers mois.
Troubles sexuels
- 16 % des femmes de 18-69 ans ont vécu des rapports sexuels douloureux dans les 12 mois ; parmi ces femmes, 2 % en connaissent régulièrement.
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QuestionSexualite.fr : l’information de référence en un clic
Destiné à l’ensemble de la population adulte, QuestionSexualite.fr est le site de référence en matière de santé sexuelle. Dans une démarche de prévention globale et positive, le site aborde différentes thématiques comme la contraception, la prévention des IST, les violences et discriminations sexuelles ainsi que les troubles de la sexualité.
Des outils interactifs sont également proposés sur le site :
- Le questionnaire interactif « Quelle contraception me convient le mieux ? » aide les femmes à préparer leur consultation contraceptive et leur fournit une information personnalisée sur la contraception ;
- Un tableau comparatif des différents modes de contraception permet de trier les méthodes en fonction du critère de son choix ;
- Une carte interactive est disponible pour trouver le centre de dépistage ou le centre de santé sexuelle le plus proche de chez soi.

Journée mondiale de lutte contre le sida
La prévention combinée, meilleur moyen de lutter contre l’épidémie du VIH
En 2023, on estime que 3 650 personnes ont été contaminées par le VIH en France. Ce nombre est stable depuis 2021, après une longue période de diminution. L’activité de dépistage du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes a continué de progresser en 2023 et devrait progresser en 2024 notamment grâce l’élargissement du dépistage gratuit et sans ordonnance aux IST depuis septembre. Il est essentiel de poursuivre cette dynamique. Plus les IST sont diagnostiquées tôt, plus la prise en charge est adaptée.
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre 2024, le Ministère de la Santé et de l’Accès aux Soins et Santé publique France rediffusent la campagne sur la prévention combinée « Tout le monde se pose des questions sur la sexualité ».
3 650 personnes contaminées par le VIH en 2023 en France
Dans son dernier bulletin national « Surveillance du VIH et des IST bactériennes en France en 2023 », Santé publique France a estimé l’incidence du VIH en France à 3 650 personnes contaminées par le VIH en 2023 en France. Le nombre total de personnes contaminées chaque année a ainsi diminué sur la période 2012-2021, en lien essentiellement avec une diminution chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) nés en France, puis s’est stabilisé. A l’inverse, cette diminution ne se retrouve pas chez toutes les personnes et les populations les plus exposées au VIH.
Le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité VIH en 2023 a, quant à lui, été estimé à près de 5 500. Ces personnes ont été contaminées pour la moitié d’entre elles plus de 2 ans auparavant.
Détecter tôt pour une prise en charge adaptée
Le nombre de personnes vivant avec le VIH sans être diagnostiquées est estimé à 10 756. Cependant, malgré un nombre croissant de dépistages depuis plusieurs années, atteignant en 2023 son plus haut niveau avec près de 7,5 millions de sérologies réalisées, 43 % des infections à VIH ont été découvertes à un stade tardif de l’infection1. Or un diagnostic posé tôt permet de recourir aux traitements antiviraux, dont l’effet préventif permet de vivre en bonne santé, sans développer le sida et sans risque de transmettre le virus.
Le dépistage est un axe majeur de l’action du Gouvernement pour améliorer la santé sexuelle de toutes et tous. Depuis janvier 2022, le dispositif VIHTest, a été mis en place dans tous les laboratoires de biologie médicale. Cette nouvelle offre de dépistage sans ordonnance et prise en charge à 100 % est une étape fondamentale pour renforcer son accessibilité en France, en complément de l’offre proposée par les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD), des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et des dépistages en laboratoire sur prescription. En 2023, dès la deuxième année de déploiement de VIHTest, le nombre de ces tests a triplé par rapport à 2022. Dans un contexte d’augmentation globale et continue de l’activité de dépistage du VIH, VIHTest représente 15 % des tests remboursés en 2023 et permet de capter plus d’hommes et plus de personnes âgées de 40 à 59 ans que l’ensemble des tests remboursés.
De plus, depuis le 1er septembre 2024, grâce à MonTestIST, il est désormais possible d’accéder à un dépistage sans ordonnance en laboratoire de biologie médicale de l’hépatite B, de la syphilis, de la gonococcie et de la chlamydiose. Ce dépistage est pris en charge à 100 % pour les personnes de moins de 26 ans et à 60 % pour les autres. Cette nouvelle offre renforce l’accessibilité au dépistage pour lutter contre l’augmentation de ces infections.
Enfin, si le dépistage demeure l’un des piliers indispensables de la prévention du VIH et des autres IST, il s’inscrit en complémentarité des autres mesures en faveur de la prévention combinée, notamment celle portant sur l’accessibilité des préservatifs en pharmacie. Depuis le 1er janvier 2023, ces derniers sont délivrés sans ordonnance et pris en charge à 100 % pour tous les jeunes de moins de 26 ans.

Épidémie de bronchiolite en France : rappel des recommandations de prévention et de prise en charge
La bronchiolite, une maladie des moins de 2 ans
La bronchiolite aiguë est une maladie respiratoire épidémique due majoritairement au virus respiratoire syncytial (VRS). Elle touche principalement les enfants avant l’âge de 2 ans. Dans la très grande majorité des cas, la bronchiolite est bénigne et évolue de manière favorable, spontanément. Dans de rares cas, la bronchiolite impose l’hospitalisation, voire une admission en réanimation. Les décès imputables à la bronchiolite aiguë sont très rares (inférieurs à 1 %).
La bronchiolite se manifeste le plus fréquemment lors d’épidémie saisonnière. L’épidémie débute généralement à la mi-octobre, pour atteindre un pic en décembre et se termine à la fin de l’hiver.
En France, on estime que la bronchiolite touche chaque hiver près de 30 % des nourrissons de moins de 2 ans, soit environ 480 000 cas par an. 2 à 3% des nourrissons de moins de 1 an seraient hospitalisés pour une bronchiolite plus sévère chaque année.
Conduite à tenir en cas d’enfant malade
La majorité des bronchiolites est bénigne et guérit spontanément en quelques jours. Il n’existe pas de traitement anti-virus spécifique. De même, l’infection étant virale, les antibiotiques sont inutiles.
Les parents sont invités à consulter en priorité leur médecin traitant qui leur donnera des consignes de soin (fragmentation de l’alimentation, réhydratation, nettoyage et désencombrement régulier du nez de l’enfant, aération de l’espace intérieur). Les symptômes étant susceptibles de s’aggraver au cours des premiers jours, puis de s’améliorer progressivement, on aura pris soin d’expliquer aux parents comment surveiller l’évolution des symptômes.
Des mesures d’hygiène pour prévenir la bronchiolite
Les parents de nourrissons et jeunes enfants peuvent adopter des gestes barrières et des comportements simples et efficaces pour protéger leurs enfants et limiter la transmission du virus à l’origine de la bronchiolite :
- Limiter les visites au cercle des adultes très proches et non malades, pas de bisous, ni de passage de bras en bras, pas de visite de jeunes enfants avant l’âge de 3 mois ;
- Se laver les mains avant et après contact avec le bébé (notamment au moment du change, de la tétée, du biberon ou du repas) ;
- Laver régulièrement les jouets et doudous ;
- Porter soi-même un masque en cas de rhume, de toux ou de fièvre. Faire porter un masque aux visiteurs en présence du nourrisson ;
- Si le reste de la fratrie présente des symptômes d’infection virale même modérés, les tenir à l’écart du bébé à la phase aiguë de leur infection ;
- Éviter au maximum les réunions de familles, les lieux très fréquentés et clos comme les supermarchés, les restaurants ou les transports en commun, surtout si l’enfant a moins de trois mois ;
- Aérer quotidiennement au moins 10 mn par jour le lieu de vie de l’enfant, en particulier la chambre où il dort, et éviter de fumer à l’intérieur du domicile, en particulier dans la chambre de l’enfant ;
- Éviter l’entrée en collectivité (crèches, garderies…) avant 3 mois, ne pas confier son enfant à une garde en collectivité les jours où il présente des symptômes d’infection virale.
Dans les situations suivantes, une hospitalisation peut être nécessaire :
L’enfant est âgé de moins de six semaines ;
Il s’agit d’un ancien prématuré âgé de moins de trois mois ; il a déjà une maladie respiratoire ou cardiaque identifiée ;
L’enfant boit moins de la moitié de ses biberons à trois repas consécutifs ;
L’enfant vomit systématiquement ;
L’enfant dort en permanence, ou au contraire, pleure de manière inhabituelle et ne peut s’endormir.
Il est recommandé de ne pas se rendre directement aux urgences
et d’appeler le 15 avant de se déplacer, pour être orienté vers la structure la plus adaptée.

COVID-19 : point épidémiologique du 3 novembre 2022
Points clés
En semaine 43, le ralentissement de la circulation du SARSCoV-2 se poursuivait avec des taux de nouvelles hospitalisations et un nombre de décès en diminution.
- Métropole :
- Baisse du taux de positivité qui reste toutefois élevé
- Diminution des taux d’incidence et de positivité issus des tests antigéniques (TAG)
- Nouvelles hospitalisations et nombre de décès en diminution
- Outre-mer
- Taux d’incidence issus des TAG stables ou en baisse dans l’ensemble des territoires
Variants
- Sous-lignages d’Omicron : BA.5 omniprésent avec 92% des séquences lors de l’enquête Flash S42 (17/10)
- Parmi les sous-lignages de BA.5, BQ.1.1 toujours en augmentation (31% vs 20% dans Flash S41)
Prévention
- Vaccination au 31 octobre 2022 (données Vaccin Covid) :
- 74,5% des 18 ans et plus, ainsi que 82,6% des 65 ans et plus avaient reçu au moins une dose de rappel
- 33,2% des 60-79 ans (39,2% de ceux qui y étaient éligibles selon le délai depuis la dernière injection) et 39,9% des 80ans et plus (52,0% de ceux qui y étaient éligibles) avaient reçu leur deuxième dose de rappel
- Dans le contexte d’une circulation du SARS-CoV-2 restant très active et à l’approche de la période hivernale, le respect desmesures combinées demeure primordial :
- vaccination à jour contre la COVID-19, notamment via une dose de rappel avec un vaccin bivalent (contre la soucheinitiale et le variant Omicron du SARS-CoV-2) pour les éligibles primo-vaccinés ;
- isolement en cas de test positif pour la COVID-19 et/ou de symptômes ;
- maintien de l’application des gestes barrières : le port du masque, en particulier en présence de personnes âgées ou àrisque de complications ainsi qu’en cas de promiscuité dans les lieux fermés (notamment les transports publics) ou lors de grands rassemblements, le lavage des mains et l’aération des espaces clos.

2024 – LA VACCINATION CONTRE LA GRIPPE, C’EST PARTI !
Lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière le 18 octobre 2022
Cette année encore, le virus de la grippe et celui du Covid-19 vont très probablement circuler en même temps. Les personnes les plus fragiles, pour lesquelles la vaccination contre la grippe est recommandée, sont également à risque d’infection grave au Covid-19. Elles doivent être vaccinées contre le Covid-19 et contre la grippe pour être doublement protégées.
Ces 2 vaccinations peuvent être réalisées en même temps ou en décalé sans qu’il y ait besoin d’attendre un délai précis entre les 2. Dans tous les cas, il ne faut pas attendre pour se faire vacciner car il faut quelques jours aux vaccins pour offrir une protection maximale après l’injection. L’objectif est d’être protégé avant le début de l’épidémie.
La grippe n’a pas disparu. Cette infection respiratoire aiguë très contagieuse reste toujours aussi imprévisible et dangereuse pour les personnes à risque : celles de 65 ans et plus, celles atteintes d’une maladie chronique ou d’une obésité sévère, ou encore les femmes enceintes. Pour ces populations, la vaccination est une arme efficace pour se protéger contre le virus de la grippe, en complément des gestes barrières dans la lutte contre tous les virus respiratoires.
Alors qu’une recrudescence des virus grippaux pourrait être observée cet hiver, et que le Sars-Cov2 continue de circuler, il convient de souligner l’importance majeure d’une couverture vaccinale antigrippale et anti-SARS-CoV-2 élevée chez les personnes à risque.
Face à la nécessité de rappeler aux personnes à risque leur fragilité vis-à-vis de la grippe et la protection que confère la vaccination, l’Assurance Maladie, en partenariat avec le ministère de la Santé et de la Prévention, Santé publique France et la MSA, relance une campagne d’information et de sensibilisation.
“À partir de 65 ans, lorsque l’on est atteint d’une maladie chronique ou quand on est enceinte, le corps se défend moins bien contre les virus. Contre la grippe AUSSI, la vaccination est le moyen le plus efficace de réduire les risques de complications. Vaccinez-vous.”
Pour protéger les personnes fragiles, le ministère de la Santé et de la Prévention tient à leur assurer un accès prioritaire aux vaccins contre la grippe au début de la campagne de vaccination : la délivrance et l’administration du vaccin contre la grippe leurs sont réservées pendant les 4 premières semaines de la campagne, soit du 18 octobre au 15 novembre 2022.
Adopter les gestes barrières
Le virus de la grippe se transmet essentiellement par :
la projection de gouttelettes chargées de virus émises lors de toux ou des éternuements de personnes infectées
le biais des mains et d’objets contaminés par les gouttelettes émises par une personne infectée.
Pour éviter l’infection par le virus de la grippe, il est nécessaire de mettre en place une série de mesures : la première d’entre elles est d’adopter des gestes barrières pour limiter la transmission du virus.
Les gestes barrières sont les mêmes que ceux qui protègent du Covid-19 et des autres virus de l’hiver (rhinovirus, virus de la bronchiolite, gastroentérites, etc), il s’agit de gestes et comportements individuels et/ou collectifs à appliquer dès qu’on présente un signe d’infection notamment respiratoire pour protéger son entourage :
porter un masque
se saluer sans se serrer la main ou sans s’embrasser
se laver les mains
aérer les pièces
tousser et éternuer dans son coude

Mois sans tabac
Arrêter de fumer : méthodes, effets secondaires, motivation
Arrêter de fumer pendant 30 jours multiplie par 5 les chances d’arrêter définitivement la cigarette. Kit d’aide à l’arrêt, affiches d’encouragement, événements partout en France, application personnalisée, groupes Facebook de soutien ou consultations téléphoniques gratuites avec des tabacologues… L’opération nationale est portée par l’Assurance Maladie en partenariat avec le ministère des Solidarités et de la Santé ainsi que Santé publique France et le site Tabac-Info-Service. Et cette année, l’habillage de Mois sans tabac fait aussi peau neuve avec une nouvelle charte graphique et un nouveau slogan : “vous n’étiez pas seul quand vous avez commencé, vous ne serez pas seul pour arrêter”.
Arrêter de fumer : méthodes, effets secondaires, motivation
Le tabac entraîne une forte dépendance psychologique et physique. Il serait responsable de 75 000 décès en France.
C’est quoi le Mois Sans Tabac ?
Le Mois Sans Tabac est une initiative annuelle qui a été conçue et lancée par l’Assurance Maladie en novembre 2016. Cette initiative est inspirée de la campagne anglaise “Stoptober” lancée par Public Health England. L’événement, mené en partenariat avec Santé Publique France et le ministère de la Santé, s’inscrit dans le Programme National de Lutte contre le Tabac (PNLT), plus précisément dans le volet “Encourager et Accompagner les fumeurs à aller vers le sevrage”. Le tabac reste aujourd’hui la première cause évitable de mortalité en France. Alors qu’on notait une baisse du tabagisme en France métropolitaine de 1,9 million de fumeurs quotidiens entre 2014 et 2019, les derniers résultats du Baromètre de Santé publique France, publiés en mai 2021, montrent que la prévalence s’est stabilisée en 2020, avec 25,5% de fumeurs quotidiens, sans variation significative par rapport à 2019.
Date : quand a lieu le Mois sans Tabac 2022 ?
Le Mois sans Tabac aura lieu du mardi 1er novembre 2022 au mercredi 30 novembre 2022.
Comment s’inscrire au Mois Sans Tabac ?
Les inscriptions pour le Mois Sans Tabac sont ouvertes sur la plateforme Tabac Info Service depuis le 1er octobre 2022. Il suffit de renseigner ses coordonnées sur la page d’inscription et de cliquer sur “rejoindre le mouvement”. Vous aurez ainsi accès un compte personnel. Dès que votre inscription est validée, vous pourrez rejoindre l’une des 16 équipes régionales pour vivre ce défi avec les autres participants et bénéficier du soutien d’une communauté soudée et solidaire. Dans chaque région, un modérateur sera chargé d’animer la communauté, d’accompagner et d’encourager les participants lors de ce grand défi. S’inscrire à cette opération nationale permet de choisir la stratégie de sevrage tabagique la plus adaptée à votre rapport au tabac, votre niveau de dépendance et votre mode de vie. En 2021, plus de 125 000 personnes se sont inscrits malgré le contexte de crise sanitaire. L’application a été téléchargée plus de 123 000 fois et plus de 85 000 personnes se sont inscrites au nouveau “programme 40 jours” par mail.
Comment avoir son kit pour arrêter de fumer ? En pharmacie ?
Chaque participant au Mois Sans Tabac peut commander son propre kit d’aide à l’arrêt gratuitement depuis le site de Mois Sans Tabac. Ce kit que vous recevrez sous 10 à 15 jours, contient :
- Le livret : Je me prépare
- L’agenda 30 jours pour arrêter de fumer
- La carte Le stress ne passera pas par moi
- La roue Je calcule mes économies
► Vous pouvez également retirer votre kit dans les pharmacies participant à l’opération. Par ailleurs, des tabacologues sont disponibles et à votre écoute du lundi au samedi de 8h à 20h au 39 89 (service gratuit + coût d’un appel).
Où trouver l’application pour arrêter de fumer ?
Vous voulez arrêter de fumer ? Vous avez besoin de soutien pour tenir bon ? Tabac info service a développé une application pour faciliter l’arrêt du tabac. Dans cette application anti-tabac, vous trouvez toutes les informations pour bien choisir votre méthode d’arrêt. Vous pouvez personnaliser l’application selon vos habitudes, vos motivations, vos inquiétudes. Vous suivez en direct l’évolution de votre consommation, et les bénéfices pour votre santé et votre porte-monnaie. Et en cas d’envie de fumer ou de rechute, des astuces vous aident à tenir bon. L’application est téléchargeable sur Google Play Store et sur Apple Store.

La saison des champignons
Cette année, l’Anses alerte particulièrement sur l’utilisation des applications de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.
Pour prévenir le risque d’intoxication, l’Anses, les centres antipoison et la Direction Générale de la Santé rappellent les bons réflexes, notamment :
- Ramasser uniquement les champignons connus parfaitement.
- Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon : pied et chapeau, afin d’en permettre l’identification.
- Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière (pharmaciens ou associations et sociétés de mycologie).
- Ne pas cueillir les champignons près de sites potentiellement pollués : bords de routes, aires industrielles, décharges.
- Bien séparer par espèce les champignons récoltés, pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles.
- Déposer les champignons dans une caisse, un carton ou un panier, mais jamais dans un sac plastique, qui accélère le pourrissement.
- Conserver les champignons au réfrigérateur (maximum 4°C) en évitant tout contact avec d’autres aliments et les consommer dans les deux jours après la cueillette.
- Consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante (20 à 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l’eau bouillante) et ne jamais consommer des champignons sauvages crus.
- Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants, éviter aux seniors et aux femmes enceinte d’en consommer.
- Ne pas consommer des champignons identifiés au seul moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.
- Photographier sa cueillette avant cuisson, en séparant les espèces.
- En cas d’intoxication : contacter le 15 ou 112 si la personne présente une détresse vitale (perte de connaissance, détresse respiratoire…) ou les centres antipoison en cas d’apparition d’autres symptômes (diarrhées, vomissements, nausées, vertiges, troubles de la vue…).